Environnement

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Santé et environnement

Au quotidien et tout au long de notre vie, l’environnement est un déterminant majeur de notre santé.  Substances chimiques, particules dans l’air, ondes électromagnétiques, l’expertise de l’Anses apporte en permanence les derniers éléments de connaissances scientifiques sur les facteurs de risques liés aux expositions environnementales. L’Agence évalue les risques liés à la pollution des milieux et aux différentes nouvelles technologies. Elle évalue également les substances chimiques présentes dans les produits du quotidien.

Actualités

Produits de protection solaire : mieux informer les consommateurs pour une meilleure protection
Produits de protection solaire
11/12/2024

Produits de protection solaire : mieux informer les consommateurs pour une meilleure protection

La Commission européenne va réviser la recommandation sur les allégations de sécurité et d’efficacité des produits de protection solaire, formulée en 2006 aux industriels. L’objectif est de mieux orienter le consommateur dans le choix de ces produits et sur leur utilisation. En appui de cette révision, l’Anses a produit un avis qui incite à rendre la recommandation plus claire et plus contraignante, pour une meilleure protection des utilisateurs de produits solaires.
Évaluer la toxicité des substances : la piste du métabolisme
Culture de cellules dans une boite de petri
20/11/2024

Évaluer la toxicité des substances : la piste du métabolisme

L’activité métabolique des cellules pourrait servir à déterminer la concentration à partir de laquelle une substance est toxique. Une étude menée par des scientifiques de l’Anses a exploré cette approche innovante. Celle-ci pourrait permettre de déterminer à partir de tests in vitro la concentration à partir de laquelle une substance présente un risque pour la santé humaine.
Les intoxications au monoxyde de carbone peuvent concerner chacun de nous et avoir des conséquences dramatiques. Adopter les bons gestes réduit les risques.
chauffage
14/11/2024

Les intoxications au monoxyde de carbone peuvent concerner chacun de nous et avoir des conséquences dramatiques. Adopter les bons gestes réduit les risques.

Avec l’arrivée de l’hiver et de ses intempéries, les risques d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) augmentent avec l’utilisation des appareils de chauffage mais aussi d’appareils comme les braseros, les groupes électrogènes, les pompes à eau en cas d’inondation et tous les appareils équipés d’un moteur thermique.
La Charte d’Ouverture à la Société des établissements publics de recherche, d’expertise et d’évaluation des risques sanitaires et environnementaux fête ses 15 ans
14/11/2024

La Charte d’Ouverture à la Société des établissements publics de recherche, d’expertise et d’évaluation des risques sanitaires et environnementaux fête ses 15 ans

Le 13 novembre 2024, la Charte d’Ouverture à la Société des établissements publics de recherche, d’expertise et d’évaluation des risques sanitaires et environnementaux a fêté ses 15 ans. Les huit signataires se sont saisis de cette date anniversaire pour réaliser un point d’étape sur l’avancée des actions d’ouverture à la société au sein de leurs établissements, partager leurs expériences phares et échanger autour des perspectives et enjeux liés à la démocratie scientifique sanitaire et environnementale.
Alerte sur les risques liés aux produits de lissage pour cheveux contenant de l’acide glyoxylique
lissage
16/10/2024
Actualités

Alerte sur les risques liés aux produits de lissage pour cheveux contenant de l’acide glyoxylique

Dans le cadre de ses missions de cosmétovigilance , l’Anses a reçu depuis le début de l’année quatre signalements d’insuffisance rénale aiguë suite à l’application de produits dits « lissages brésiliens » contenant de l’acide glyoxylique. Par mesure de précaution, l’Anses, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) et la Direction générale de la santé (DGS) informent les professionnels des salons de coiffure et des commerces de produits cosmétiques ainsi que les utilisateurs de la possibilité de survenue d’insuffisance rénale aiguë en lien avec l’application de produits lissants contenant de l’acide glyoxylique. Dans l’attente des conclusions de l’expertise engagée par l’Anses, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) et la Direction générale de la santé (DGS) déconseillent d’utiliser le produit.
Pourquoi et comment agir contre la pollution de l’air ?
air
11/10/2024

Pourquoi et comment agir contre la pollution de l’air ?

La pollution de l’air est reconnue comme un problème de santé publique majeur dans le monde, pourquoi ? Que sait-on des effets sur la santé ? Quelles actions sont possibles pour changer les choses ? Marion Keirsbulck, cheffe de l’unité d’évaluation des risques liés à l’air, répond à nos questions.
LED dans les jouets : la section « sécurité oculaire » de la norme européenne doit être révisée
Un hand spinner lumineux
01/10/2024
Actualités

LED dans les jouets : la section « sécurité oculaire » de la norme européenne doit être révisée

La sécurité des jouets électriques est vérifiée à l’aide d’une norme européenne qui a été actualisée en 2020. L’Anses a examiné de façon approfondie le nouveau protocole permettant de vérifier la sécurité oculaire des jouets contenant des LED. Elle conclut que la version révisée ne permet pas de garantir le respect des valeurs limites assurant la protection des yeux des enfants. L’Anses recommande donc de suspendre l’application du volet actualisé de la norme relatif à la sécurité oculaire et d’engager rapidement sa révision.
Océans : quels enjeux sanitaires ?
Ostreopsis
30/09/2024

Océans : quels enjeux sanitaires ?

Pollutions, maladies et changement climatique, quelles sont les menaces qui pèsent aujourd'hui sur les écosystèmes marins et les organismes aquatiques ? L’eau est un milieu de vie essentiel, mais peut également constituer une source d’exposition à différents contaminants potentiellement néfastes pour la santé et la biodiversité. Microplastiques, santé des poissons, substances chimiques et coraux, quelques exemples récents de nos travaux sur la santé des espèces marines dans notre dossier spécial.
« Radiofréquences et cancers » : mise en consultation publique d’un projet de rapport d’expertise
Radiofréquences
30/09/2024

« Radiofréquences et cancers » : mise en consultation publique d’un projet de rapport d’expertise

Depuis la dernière expertise globale de l’Anses sur les effets de l’exposition aux radiofréquences sur la santé, publiée en 2013, de nouvelles données ont été diffusées dans de nombreuses études scientifiques. L’Agence a engagé la révision de son expertise sur le risque de cancérogénicité de l’exposition aux champs électromagnétiques des radiofréquences, en appliquant aux nouvelles données une méthode de pesée du poids des preuves qui fait référence au plan international. Elle met en consultation publique le projet de rapport d’expertise correspondant, afin de recueillir d’éventuels commentaires scientifiques à considérer pour la rédaction de la version finale du rapport. Cette consultation publique a été ouverte le 30 septembre 2024. La date limite, initialement prévue le 30 octobre, a été reportée au 25 novembre 2024.
Lait maternel : bénéfices nutritionnels et enjeux sanitaires
Lait maternel
24/09/2024

Lait maternel : bénéfices nutritionnels et enjeux sanitaires

Dans la continuité de son étude sur l’exposition alimentaire aux contaminants chimiques des enfants non allaités de moins de 3 ans, l’Anses a mené deux expertises spécifiques sur le lait maternel. Les résultats montrent l’importance de réduire les expositions aux contaminants chimiques qui s’accumulent dans l’environnement et dans l’organisme tout au long de la vie, et que l’on peut ensuite retrouver dans le lait maternel. En parallèle, l’Anses confirme les effets bénéfiques de la consommation de lait maternel, qui pourrait limiter le risque de surpoids ou de certaines maladies chez l’enfant.
Intoxications accidentelles de l’enfant : Quelles sont les plus fréquentes et les plus graves ? Comment les prévenir ?
Intoxications pédiatriques
03/07/2024

Intoxications accidentelles de l’enfant : Quelles sont les plus fréquentes et les plus graves ? Comment les prévenir ?

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’ article original . On déplore encore trop d’intoxications accidentelles de l’enfant, notamment âgé de moins de 6 ans. Les intoxications aux produits de nettoyage et d’entretien, aux médicaments et au monoxyde de carbone constituent le trio de tête des intoxications les plus fréquentes et les plus graves. Les intoxications au cannabis ou l’ingestion de piles-boutons doivent également retenir toute l’attention. Ces intoxications sont pourtant évitables en adoptant les bons gestes de prévention. Nous rappelons ici les principales recommandations à suivre, à la maison, sur son lieu de vacances ou dans tout autre endroit. De manière générale, pour éviter des intoxications accidentelles d’enfants qui chaque année occasionnent des décès , il faut veiller à mettre les petits objets et les produits dangereux hors de portée des petits. Cette vigilance doit être de mise au domicile mais aussi en vacances, chez des amis ou dans tout autre lieu. Tableau : Intoxications accidentelles pédiatriques les plus fréquentes et les plus graves (Source : Anses, 2023. Expositions accidentelles à des toxiques chez les enfants. Étude des données à partir de plusieurs sources de recours aux soins entre 2014 et 2020, saisine 2020-SA-0084) Qui contacter en cas d’urgence ? En cas de détresse vitale (perte de connaissance, détresse respiratoire, etc.) : appelez le 15 ou le 112 (ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes). Dans toutes les autres situations si une intoxication est suspectée chez l’enfant, même en l’absence de symptômes : appelez immédiatement un centre antipoison . Numéro d’urgence d’un centre antipoison, disponible 24h/24 et 7j/7 : 01 45 42 59 59 (numéro unique) Suite à une demande de la Direction générale de la santé et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) a réalisé, avec la contribution de Santé Publique France, une analyse de différentes bases de données sanitaires pour décrire les intoxications accidentelles des enfants âgés de moins de 15 ans, entre 2014 et 2020 : données du Réseau des Centres antipoison , de passages aux urgences ( réseau OSCOUR ), des hospitalisations ( PMSI ) et de mortalité ( CépiDc ). L’ étude de ces différentes sources de données , inédite sur ce sujet, a permis de dresser ce panorama complet des intoxications accidentelles pédiatriques bénignes à graves . Mieux fermer et ranger les dosettes pour le linge, déboucheurs et autres nettoyants Pour la période 2014-2020, les produits de nettoyage et d’entretien étaient la première cause d’intoxications accidentelles des enfants de moins 15 ans enregistrées par les Centres antipoison (29 %). Près de la moitié de ces intoxications (45 %) étaient dues à des produits pour le linge (lessives liquides, dont les dosettes, assouplissants, détachants…), suivis des produits nettoyants de vaisselle ou surface (sols…) (32 %), désodorisants d’intérieur (8 %), produits d’entretien des piscines (4 %) et autres. Si les produits de nettoyage et d’entretien entraînent le plus souvent des intoxications bénignes, deux catégories de produits sont plus à risque de gravité. C’est le cas tout d’abord des dosettes de lessive, plus toxiques à dose égale que les lessives liquides classiques, et de forme et couleur particulièrement attractives pour l’enfant. Elles peuvent provoquer une détresse respiratoire en cas de « fausse-route » ou des lésions de la cornée en cas de projection oculaire. Les intoxications par des dosettes ont cependant diminué suite à l’application des mesures de prévention européennes obligatoires depuis 2015 (boîte opaque, fermeture renforcée, pictogrammes de prévention, produit amérisant dans le film de la dosette…). En complément de ces mesures de précaution, il ne faut pas sortir la dosette de sa boîte et la poser sur une table ou le sol dans l’attente de faire une machine. Les produits déboucheurs pour canalisation arrivent en seconde position, du fait de lésions corrosives digestives en cas d’ingestion accidentelle par l’enfant. La réglementation impose que les produits dangereux, dont les déboucheurs pour canalisations, soient fermés par un bouchon de sécurité. Il faut donc bien veiller à fermer le bouchon de sécurité des produits qui en possèdent un. Les recommandations à retenir avec les produits de nettoyage et d’entretien : Refermer et ranger les produits d’entretien immédiatement après leur utilisation Les tenir hors de portée des enfants, en hauteur ou dans des placards fermés Éviter le déconditionnement : lorsqu’un produit ménager est transvasé dans une bouteille d’eau, de soda ou de jus de fruits, les enfants (comme les adultes) peuvent le boire accidentellement Une attention particulière doit être portée aux dosettes de lessive et aux déboucheurs pour canalisations qui occasionnent plus souvent des accidents graves Ne pas sous-estimer le fort risque d’intoxications par des médicaments Les médicaments représentaient la deuxième cause d’intoxication (16 %) et la première cause de cas graves (34 %) chez les enfants de moins de 15 ans, dans les données des centres antipoison. Les médicaments du système nerveux ( analgésiques , anxiolytiques…) étaient les plus souvent impliqués, suivis des traitements dermatologiques (antiseptiques, désinfectants), puis respiratoires ( antihistaminiques ). Les analgésiques opioïdes (tramadol, morphine) sont particulièrement dangereux, ainsi que des médicaments cardiovasculaires (tels que les bêtabloquants) et des médicaments prescrits dans le traitement de l’ hypertension artérielle (les inhibiteurs calciques). Les analgésiques non opioïdes comme l’ibuprofène, l’aspirine et le paracétamol… étaient responsables de 10 % des hospitalisations pour intoxication des enfants de moins de six ans. Les intoxications graves nécessitant une réanimation étaient souvent dues aux benzodiazépines (7,5 %), des médicaments notamment prescrits notamment contre l’anxiété, aux psycholeptiques ( antidépresseurs, anxiolytiques …) pour 6 % et aux inhibiteurs calciques qui traitent l’hypertension artérielle (2 %). Enfin, sur les 23 décès d’enfants de moins de 15 ans enregistrés par le CépiDc entre 2014 et 2017, 7 décès étaient dus à des médicaments, sans détail cependant sur la spécialité médicamenteuse à l’origine du décès. Les enfants de moins d’un an sont souvent intoxiqués par des erreurs faites par l’entourage quand les médicaments leur sont administrés (erreurs de dosages ou de médicaments), tandis que les enfants d’un à cinq ans accèdent plus souvent seuls aux médicaments. Les recommandations à retenir avec les médicaments : Ranger tous les médicaments en hauteur ou dans une armoire à pharmacie fermée, qu’ils soient destinés aux enfants, au reste de la famille ou aux animaux de compagnie Veiller à ce que des médicaments ne soient pas non plus accessibles dans d’autres lieux que l’habitation principale (par exemple chez les grands-parents…) Ne pas laisser de médicaments dans un sac à main, sur une table… Ne pas déconditionner les médicaments sous formes solides (comprimés, gélules) avant de les prendre Le cas particulier du monoxyde de carbone, gaz incolore, inodore et non irritant Le monoxyde de carbone, gaz toxique incolore, inodore et non irritant, est connu pour être responsable d’intoxications collectives, souvent familiales, le plus souvent pendant la période hivernale. Les intoxications au monoxyde de carbone représentaient la première cause d’hospitalisation (11 %) et la deuxième cause d’admission en réanimation (21 %) pour intoxication chez les moins de 6 ans, dans la période analysée. Elles touchaient plus particulièrement les enfants de moins d’un an. A noter que le monoxyde de carbone représentait la première cause de décès dans les données du CépiDc (9 sur 23). Les recommandations à retenir avec le monoxyde de carbone : Faire réviser régulièrement ses installations de chauffage et de production d’eau chaude (chaudière, chauffe-eau, poêles…) avant l’hiver de préférence Aérer régulièrement l’habitat Maintenir les systèmes de ventilation en bon état, ne pas les obstruer Ne pas utiliser de chauffage improvisé (brasero, barbecue, groupes électrogènes…) à domicile S’assurer que le détecteur de fumées, obligatoire depuis 2010 dans tous les logements , est en état de fonctionnement. Le cannabis, un risque grave et en augmentation Les intoxications par du cannabis représentaient 23 %, soit la première cause, des admissions en réanimation pour intoxication des enfants de moins de six ans. Ces intoxications étaient de plus en plus fréquentes dans la période de temps analysée, notamment chez les moins d’un an (de 9 % des hospitalisations pour intoxication en 2014 à 16 % en 2020) et elles étaient de plus en plus graves. Cette tendance est observée dans d’autres études . Les recommandations pour prévenir les intoxications au cannabis : Ne pas banaliser la consommation de cannabis par les parents ou l’entourage de l’enfant (amis, connaissances…) Informer les parents sur les risques graves encourus par les enfants en cas d’ingestion de résine (somnolence, troubles respiratoires…) Recourir rapidement à un service de soins en cas d’ingestion, même suspectée Le danger des piles-boutons et autres corps étrangers Les enfants, surtout en dessous de 6 ans, sont attirés par les objets faciles à manipuler, à mettre en bouche, ou attractifs en raison de leur taille, leur aspect et leur couleur, comme les piles-boutons , de télécommandes ou de jouets, ou les billes d’eau à usage décoratif ou de support pour les plantes. Les corps étrangers ne représentaient qu’1 % des intoxications enregistrées par les centres antipoison mais 6 % des cas graves. Ils furent responsables de deux décès entre 2014 et 2020. Sur cette période, 19 enfants avaient avalé une pile bouton provenant d’un jouet de l’enfant ou d’une télécommande. Un de ces enfants est
La phytopharmacovigilance, interview de Matthieu Schuler
28/06/2024

La phytopharmacovigilance, interview de Matthieu Schuler

Matthieu Schuler, directeur général délégué en charge du pôle sciences pour l’expertise, revient sur les apports du dispositif de phytopharmacovigilance dans la captation de données sur les produits phytopharmaceutiques.

Décryptage

L’amiante : un sujet toujours d’actualité
Amiante
12/12/2024

L’amiante : un sujet toujours d’actualité

L’amiante a été massivement utilisé pendant plus d’un siècle dans différents secteurs dont ceux du bâtiment et des travaux publics, en raison de ses propriétés spécifiques et de son faible coût d’extraction. Classé cancérogène dès 1977 par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), l’usage de l’amiante en France est interdit depuis 1997. Toutefois, de nombreux matériaux contenant de l’amiante sont encore en place aujourd’hui et constituent autant de sources d’exposition pour les professionnels et l’ensemble de la population.
One Health : une seule santé pour les êtres vivants et les écosystèmes
Homme Animaux
31/10/2024

One Health : une seule santé pour les êtres vivants et les écosystèmes

Le concept One Health vise à promouvoir une approche pluridisciplinaire et globale des enjeux sanitaires. D’où vient cette approche et en quoi consiste-elle ? Comment l’Anses l’applique-t-elle dans ses activités ?
Méthylmercure : un risque pour la santé en cas de consommation importante de poissons
Methylmercure
24/10/2024

Méthylmercure : un risque pour la santé en cas de consommation importante de poissons

À haute dose, le méthylmercure est toxique pour le système nerveux central de l’être humain, en particulier durant son développement in utero et au cours de la petite enfance. La consommation de poisson constitue la principale source d'exposition alimentaire au méthylmercure. Au regard des bénéfices nutritionnels liés à la consommation de poissons, l’Agence a évalué les risques liés à cette substance afin de déterminer des recommandations de consommation de poisson sans risque pour la santé à cet égard.
Les actions de l’Anses sur le dioxyde de titane
18/10/2024

Les actions de l’Anses sur le dioxyde de titane

Le dioxyde de titane (TiO2) est utilisé ou a été utilisé dans de nombreuses applications, de la peinture à l’alimentation, en passant par les cosmétiques et les médicaments. Il est notamment produit et utilisé de façon importante sous formes nanométriques, ce qui complexifie l’évaluation de son impact sur la santé. L’Anses mène depuis de nombreuses années des travaux afin notamment de connaître les expositions aux différents formes du TiO2 et leurs effets sur la santé.
Dioxyde de titane : un nanomatériau aux effets potentiels sur la santé
Dioxyde Titane
18/10/2024

Dioxyde de titane : un nanomatériau aux effets potentiels sur la santé

Le dioxyde de titane (TiO2) est utilisé notamment pour ses propriétés d’absorption des rayons ultraviolets et son caractère colorant blanc. Autorisé comme additif alimentaire jusqu’en 2020 en France et 2022 au niveau européen, il entre dans la composition d’une grande variété de produits : des peintures, des cosmétiques mais aussi des médicaments ou des produits de construction. Il fait partie des nanomatériaux les plus produits et importés en France. Que sait-on de ses effets sur la santé ? Comment ses usages sont-ils encadrés ? On fait le point.
Les valeurs de référence
pipette
11/10/2024

Les valeurs de référence

Les substances chimiques auxquelles nous pouvons être exposés au quotidien ou utilisées dans le cadre d’activités professionnelles sont potentiellement néfastes pour la santé. L’Anses élabore différentes valeurs de référence utiles, d’une part, pour l’évaluation des risques sur la santé, et, d’autre part, aux pouvoirs publics en vue de fixer des concentrations réglementaires de substances chimiques qu’il convient de ne pas dépasser pour préserver notre santé.
Chlordécone aux Antilles : les risques liés à l’exposition alimentaire
Chlordécone
20/09/2024

Chlordécone aux Antilles : les risques liés à l’exposition alimentaire

Le chlordécone, pesticide pouvant entraîner des risques pour la santé humaine, a été utilisé dans les bananeraies des Antilles jusqu'en 1993. Très persistant, il a contaminé durablement les sols et l'eau, et impacte encore aujourd'hui les cultures et les productions animales. L'Anses s'implique depuis le début des années 2000 pour améliorer les connaissances sur l'exposition des populations antillaises à ce contaminant et aux risques sanitaires associés. Elle a notamment formulé des recommandations sur la consommation des aliments issus des productions locales.
Utiliser les eaux non potables : quelles solutions possibles ? quels risques sanitaires ?
Eau Développement durable
20/09/2024

Utiliser les eaux non potables : quelles solutions possibles ? quels risques sanitaires ?

Face à la raréfaction de la ressource en eau, les pratiques d’utilisation d’eaux non potables, telles que les eaux usées ou encore les eaux de pluie, font l’objet d’un intérêt croissant. Leur utilisation peut en effet servir à de nombreux usages : irrigation de cultures ou d’espaces verts, arrosage, nettoyage des sols et des voitures ou encore alimentation des chasses d’eau. Toutefois, ces eaux peuvent contenir des micro-organismes pathogènes et des substances chimiques organiques ou minérales parfois toxiques. Le point sur les usages autorisés et les recommandations de l’Anses.
Le moustique tigre
Moustique Tigre
24/06/2024

Le moustique tigre

Originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre Aedes albopictus s’est adapté à divers environnements, et notamment au milieu urbain en profitant d’une multitude de récipients, dans lesquels il pond ses œufs. Anthropophile opportuniste, le moustique tigre pique les êtres humains et peut être vecteur de virus comme ceux de la dengue, du chikungunya ou du Zika. Présentation d'un moustique qui n'a pas fini de faire parler de lui.
Les produits du tabac et produits connexes
Produits Tabac
21/06/2024

Les produits du tabac et produits connexes

Dans le cadre de la réglementation sur les produits du tabac et produits connexes, l’Anses est chargée de recueillir et d’analyser les déclarations transmises par les fabricants pour les produits commercialisés en France. Au travers de cette mission, l’Agence fournit une expertise scientifique en appui à la direction générale de la santé (DGS). Elle apporte des connaissances sur les produits mis sur le marché national avec une veille scientifique sur leur composition. L’Agence mène également sur ces produits une expertise en matière d’évaluation des risques sanitaires qui rejoint les travaux qu’elle conduit déjà dans le domaine des substances chimiques des produits de consommation ou des risques liés à la qualité de l’air. Aperçu des missions de l’Agence.
Les perturbateurs endocriniens, un défi scientifique
cosmétiques
12/06/2024

Les perturbateurs endocriniens, un défi scientifique

Les perturbateurs endocriniens sont des substances capables d’interférer avec notre système hormonal, provoquant des effets délétères pour notre santé. Face aux multiples sources d’exposition, l’enjeu est de pouvoir comprendre le rôle joué par ces substances dans le développement de certaines pathologies.
Les travaux de l’Anses pour mieux connaitre les perturbateurs endocriniens
science
12/06/2024

Les travaux de l’Anses pour mieux connaitre les perturbateurs endocriniens

De nombreuses substances sont suspectées de perturber le système endocrinien, telles que les bisphénols, les phtalates, les parabènes, les composés bromés et perfluorés ou encore les alkylphénols. Depuis de nombreuses années, l’Anses mène un important travail pour évaluer les substances chimiques ayant des propriétés potentielles de perturbation endocrinienne. Elle finance également des recherches pour mieux connaître les effets et les mécanismes d’action de ces substances et évalue l’exposition de la population.

Publications

Document PDF
Valeurs sanitaires de référence
Date de mise en ligne
21/11/2024
Numéro de saisine
2023-MPEX-0136
Document PDF
Substances chimiques visées par les règlements REACh et CLP
Date de mise en ligne
18/10/2024
Numéro de saisine
2024-AST-0114

Ressources

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L'eau que nous buvons contient-elle des microplastiques ?

L’eau que nous buvons contient-elle des microplastiques ? La réponse est-elle la même pour l’eau en bouteille et l’eau du robinet ? Quels risques présentent les microplastiques pour notre santé ? Les