Pesticides dans l’air extérieur : l’Anses identifie les substances nécessitant une évaluation approfondie
Air Extérieur
02/07/2020

Pesticides dans l’air extérieur : l’Anses identifie les substances nécessitant une évaluation approfondie

L’Anses publie ce jour un premier travail d’interprétation sanitaire des résultats de la campagne nationale exploratoire des pesticides (CNEP) dans l’air, qui a été menée conjointement par l’Anses, l’Ineris et le réseau des Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) de juin 2018 à juin 2019. Il s’agit d’une première étape d’exploitation des résultats en vue de formuler une proposition de surveillance nationale pérenne des pesticides dans l’air dans les prochains mois. A cette fin, l’Agence identifie 32 substances prioritaires pour lesquelles des investigations approfondies sont nécessaires pour orienter cette surveillance.
Protections pour incontinence : l’Anses publie les résultats de son évaluation des risques sanitaires
Incontinence
23/06/2020

Protections pour incontinence : l’Anses publie les résultats de son évaluation des risques sanitaires

L'Anses publie ce jour son rapport d’évaluation des risques liés aux substances chimiques présentes dans les protections pour incontinence lourde. Dans son expertise, l’Agence identifie des dépassements de seuils sanitaires pour plusieurs substances chimiques pour les personnes présentant des lésions de la peau et devant porter, sur le long terme, de telles protections. L’Anses recommande aux fabricants de les éliminer ou de réduire au maximum leur présence dans les protections pour incontinence. Elle recommande aux professionnels de santé, accompagnants et utilisateurs, de tout mettre en œuvre pour prévenir l’apparition de pathologies cutanées.
Nanomatériaux dans l’alimentation : les recommandations de l’Anses pour améliorer leur identification et mieux évaluer les risques sanitaires pour les consommateurs
nanomatériaux
09/06/2020

Nanomatériaux dans l’alimentation : les recommandations de l’Anses pour améliorer leur identification et mieux évaluer les risques sanitaires pour les consommateurs

Depuis la fin des années 1990, un nombre accru de nanomatériaux sont intégrés, du fait de leurs propriétés spécifiques, dans la composition de produits de la vie courante et notamment de produits alimentaires. Face à la diffusion des nanomatériaux manufacturés dans notre quotidien, de nombreux questionnements relatifs à leur identification, leurs impacts sur la santé humaine et sur l’environnement, ainsi que la manière de les réglementer, ont vu le jour. L’Anses porte une attention particulière au sujet et a publié, depuis 2006, plusieurs expertises sur les nanomatériaux. Dans cette lignée, l’Agence propose aujourd’hui un état des lieux de la présence de nanomatériaux manufacturés dans l’alimentation ainsi qu’une méthode permettant de déterminer l’approche la plus adaptée pour l’évaluation des risques sanitaires des aliments contenant de tels matériaux.
La lutte contre le Covid-19 ne doit pas occulter les risques liés aux épidémies de dengue qui sévissent dans les territoires français d’Outre-Mer
Pieges Moustiques
20/05/2020

La lutte contre le Covid-19 ne doit pas occulter les risques liés aux épidémies de dengue qui sévissent dans les territoires français d’Outre-Mer

Dans le contexte de pandémie de Covid-19, l’Anses a été saisie en urgence par la Direction générale de la santé pour évaluer le rapport bénéfice-risque du maintien des pratiques de lutte anti-vectorielle (LAV) habituellement mises en œuvre contre la dengue et d’autres maladies endémiques diffusées par des moustiques. En effet, les mesures prises contre le Covid-19 tendent à limiter les interventions des professionnels et de la population, alors que les Départements et Régions Outre-Mer français sont, selon les zones, en situation épidémique ou pré-épidémique pour la dengue. Dans ce cadre, l’Agence pointe la nécessité de ne pas relâcher les efforts de lutte contre les moustiques vecteurs de la dengue. Elle donne des indications sur les mesures permettant aux acteurs de la LAV de poursuivre leur action, tout en veillant à limiter la propagation du virus Sars-Cov2. Enfin, elle souligne le besoin de continuer à délivrer une information soutenue sur les risques épidémiques associés aux moustiques (dengue, zika, paludisme…) alors que l’attention générale se focalise sur la pandémie Covid-19.
Sprays et diffuseurs à base d’huiles essentielles : l’Anses appelle à la vigilance
Huiles Essentielles
28/04/2020

Sprays et diffuseurs à base d’huiles essentielles : l’Anses appelle à la vigilance

Décrits comme des produits aux vertus « assainissantes » ou encore « épuratrices » d’air, les sprays et diffuseurs à base d’huiles essentielles sont de plus en plus présents dans les foyers. Dans la continuité de ses travaux de 2017 sur les techniques d’épuration de l’air intérieur, l’Anses publie une étude de toxicovigilance sur l’exposition à ces produits à base d’huiles essentielles, ainsi qu’une revue de la bibliographie scientifique sur les effets sanitaires des substances émises. L’analyse des cas d’intoxication signalés aux Centres antipoison et de Toxicovigilance (CapTv) révèle des effets indésirables en conditions normales d’utilisation, notamment des symptômes irritatifs des yeux, de la gorge et du nez, et des effets respiratoires. Par ailleurs, ces produits émettent des composés organiques volatils qui peuvent constituer une source de pollution de l’air intérieur. L’Anses appelle l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de mieux informer les consommateurs sur les précautions d’utilisation, en particulier à l’égard des personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques telles que l’asthme, en raison des substances irritantes potentiellement émises par ces produits.
Covid-19 : pas de rôle des animaux domestiques dans la transmission du virus à l’Homme
20/04/2020

Covid-19 : pas de rôle des animaux domestiques dans la transmission du virus à l’Homme

Interrogée sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire des animaux domestiques, l’Anses a réuni en urgence un groupe d’experts spécialisés pour répondre à cette question et a rendu un premier avis le 9 mars dernier. Des premiers résultats d’enquête sur l’infection éventuelle des animaux de compagnie dans les foyers de Covid-19 ou sur les modèles d’inoculations expérimentales de certaines espèces d’animaux domestiques acquis récemment conduisent l’Agence à actualiser son expertise. Des cas sporadiques de contamination d’animaux domestiques ont notamment été décrits et des infections expérimentales ont permis de démontrer la réceptivité de quelques espèces animales au virus (furet, hamster et dans une moindre mesure le chat). En prenant en compte ces nouveaux éléments, l’Anses considère néanmoins qu’il n'existe actuellement aucune preuve scientifique montrant que les animaux domestiques (animaux d’élevage et de compagnie) jouent un rôle épidémiologique dans la diffusion du SARS-CoV-2.
L’Anses met en garde contre la consommation de compléments alimentaires pouvant perturber la réponse immunitaire
Compléments Alimentaires
17/04/2020

L’Anses met en garde contre la consommation de compléments alimentaires pouvant perturber la réponse immunitaire

Certaines plantes contenues dans les compléments alimentaires peuvent perturber les défenses naturelles de l’organisme en interférant notamment avec les mécanismes de défense inflammatoires utiles pour lutter contre les infections et, en particulier, contre le COVID-19. Les plantes visées par l’avis de l’Anses sont : le saule, la reine des prés, l’harpagophytum, le curcuma, les échinacées, le bouleau, le peuplier, la réglisse…
Avis de l’Anses sur les substances phytopharmaceutiques considérées comme préoccupantes dans le rapport de la mission sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques de décembre 2017
Pesticides
14/04/2020

Avis de l’Anses sur les substances phytopharmaceutiques considérées comme préoccupantes dans le rapport de la mission sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques de décembre 2017

Dans le cadre du plan d’action national visant à réduire le recours aux substances phytopharmaceutiques, l’Anses publie son expertise relative aux substances qui devraient faire l’objet d’une attention particulière au regard de leur niveau de danger et des données de phytopharmacovigilance. Elle recommande la réévaluation prioritaire de certaines substances actives au niveau européen et engage, sans attendre, la réévaluation de produits sur le marché en s’appuyant sur les référentiels européens les plus récents.
Maintenir une activité physique et limiter la sédentarité : l’Anses adapte ses repères au confinement
Activité Physique
06/04/2020

Maintenir une activité physique et limiter la sédentarité : l’Anses adapte ses repères au confinement

Réduction des déplacements, baisse de l’activité physique et augmentation des temps de sédentarité, déséquilibres énergétiques et alimentaires : le confinement préconisé pour combattre l’épidémie de Covid-19 peut être source de risques spécifiques pour notre santé. L’Anses s’est autosaisie afin d’émettre des recommandations pour atténuer les effets de cette situation particulière sur l’appareil locomoteur, cardiovasculaire et sur le métabolisme.
L’Anses propose d’identifier le résorcinol comme un perturbateur endocrinien avéré pour l’Homme
Résorcinol
03/04/2020

L’Anses propose d’identifier le résorcinol comme un perturbateur endocrinien avéré pour l’Homme

Le résorcinol est utilisé pour la fabrication de pneus, de produits dérivés du caoutchouc, de colles et de résines industrielles. Il est aussi employé dans certains cosmétiques et soins d’hygiène (colorations pour cheveux, mascara à usage professionnel), comme antioxydant pour des produits alimentaires comme les crevettes et comme antiseptique dans la composition de certains médicaments. Dans le cadre de la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, l’Anses a évalué le potentiel de perturbation endocrinienne du résorcinol pour la santé humaine. Suite à ce travail, l’expertise de l’Anses a démontré que le résorcinol impacte la fonction thyroïdienne, conduisant à des effets délétères, notamment chez la femme enceinte, ce qui réunit les conditions pour le proposer comme perturbateur endocrinien avéré. Ainsi, l’Anses propose son identification comme Substance extrêmement préoccupante (SVHC) selon le Règlement REACH ce qui pourrait, à terme, entrainer un contrôle plus strict de son utilisation en Europe.

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